Nous, l’Afrique, nous, le monde en maldéveloppement, sommes encore entrain de trahir avec bassesse le futur de nos générations par la destruction et la déformation institutionnelles qui rendent insaisissable toute possibilité favorable pour le changement, pérennisant les fausses valeurs sans aucune formation d’un esprit critique, d’une éducation inclusive et résiliente, et arsenal législatif responsable pour les contrecarrer. L’école en Afrique et dans le monde arabe est la première interrogation institutionnelle qui devrait être posée en priorité et repensée en qualité si l’on croit aux prérogatives de nos sujets de droit, présents et futurs. Et cela, amène toute inquiétude consciente à une restructuration et reconceptualisation substantielle du développement durable: les besoin des générations futures sont autres que matériels ou naturels, la future génération a droit à des parents éduqués, formés et informés, à des institutions consolidées.